Gagnantde sept Tony Awards en 1988, dont celui de Meilleure comĂ©die musicale, et basĂ© sur le roman original de Gaston Leroux, le Phantom of the Opera suit le FantĂŽme au visage monstrueusement dĂ©formĂ© qui vit sous la scĂšne de lâOpĂ©ra de Paris.
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Le FantĂŽme de lâopĂ©ra, un roman fantastique ? âąLe oman, souce dâinspiations (la bande dessinĂ©e, le film) âąLe rĂŽle de la lettre dans le roman. âąLâinsciption du oman dans un contexte littĂ©raire et historique. La mise en Ćuve dans les disciplines. Planche du FantĂŽme de lâopĂ©ra de Christophe Gaultier, Ă©dition Gallimard.
Vay Tiá»n Nhanh. Je vous prĂ©sente la toute premiĂšre Ă©tude thĂ©matique de cm1 4Ăšme primaire de ma fille lâopĂ©ra et Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra. Si lâopĂ©ra est un sujet parfois exploitĂ© au primaire, on ne peut pas en dire autant du fantĂŽme de Gaston Leroux. Câest parti pour une Ă©tude fascinante, effrayante parfois mais toujours baignĂ©e de romantisme, de beautĂ© et de mystĂšre. Ă lâorigine de ce choix dâĂ©tude, un reportage Câest pas sorcier â Dans les coulisses de lâopĂ©ra Des livres Nous sommes allĂ©es Ă la bibliothĂšque et avons dĂ©couvert le conte musical racontĂ© par le grand Jean Rochefort dont je nâai toujours pas rĂ©alisĂ© le dĂ©cĂšs Le silence de lâopĂ©ra. Le Chameau lâa beaucoup aimĂ© et lâa Ă©coutĂ©/lu plusieurs fois. Nous avons empruntĂ© ces quatre livres-CD comportant des extraits de cĂ©lĂšbres opĂ©ras de Mozart, de Rossini et de TchaĂŻkovski. Des histoires Ă lire donc sur fond dâopĂ©ra. La FlĂ»te enchantĂ©e â Les Noces de Figaro â Le Barbier de SĂ©ville â Le Lac des Cygnes Une animation Un jour de pluie, nous avons fait Ă©clater du maĂŻs, sorti le projecteur et regardĂ© cette jolie animation franco-canadienne Ballerina Des reportages Nous avons continuĂ© les reportages avec celui-ci sur lâOpĂ©ra Garnier. Nous avons pris quelques minutes pour admirer la fresque de Chagall, artiste qui avait fait lâobjet dâune magnifique expo au MBAM le printemps dernier. Visite virtuelle Le Chameau et le Crapaud se sont virtuellement promenĂ©s dans le Palais Garnier et sur le lac ». Dans le cahier Lors de ces Ă©tudes, je demande peu de productions Ă©crites. Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra Lecture Jâai dâabord lu Ă ma fille quelques extraits tirĂ©s de cette Ă©dition Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, Ă©ditions CaractĂšre. Pas fan des BD, jâai Ă©tĂ© bluffĂ©e par celle-ci empruntĂ©e Ă la bibliothĂšque. Bien que le nom des personnages nâaient pas Ă©tĂ© conservĂ©s, lâhistoire reste conforme Ă lâoriginal de Gaston Leroux et lâamĂšne Ă portĂ©e des jeunes, le Chameau a beaucoup aimĂ© ce format Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, Christophe Gaultier 2 tomes. RĂ©sumĂ© AprĂšs la lecture du FantĂŽme de lâOpĂ©ra version BD, jâai demandĂ© au Chameau de faire un rĂ©sumĂ© de lâhistoire. Pour que ce soit lisible sur le blog et pour lui faire faire du traitement de texte, je lui ai demandĂ© de le recopier Ă lâordinateur. La version manuscrite sur son cahier des histoires Ă raconter Dessin Jâai demandĂ© au Chameau de crĂ©er une affiche de spectacle ou une couverture de livre sur Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, en sâinspirant de quelques visuels trouvĂ©s sur Internet. The Phantom of the Opera Spectacle Un mercredi soir, nous sommes allĂ©es Ă la Place des Arts de MontrĂ©al voir la comĂ©die musicale The Phantom of the Opera. Difficile de dire qui du Chameau ou de moi Ă©tait la plus surexcitĂ©e⊠Vu le prix des billets, jâavais un niveau dâattente assez Ă©levĂ©, que le spectacle a surpassĂ© ! Que ce soit le dĂ©cor, la mise en scĂšne, la chorĂ©graphie, les costumes, lâorchestre, les effets pyrotechniques et bien sĂ»r la voix et le jeu des chanteurs, jâai Ă©tĂ© touchĂ©e, bouleversĂ©e mĂȘme. Le Chameau a Ă©tĂ© trĂšs impressionnĂ©e, notamment par le lustre placĂ© au centre du parterre â nous Ă©tions en dessous. Lorsquâil est tombĂ©, partiellement rassurez-vous, dans un Ă©clair de feux dâartifice, le Chameau a bondi de son siĂšge. Trailer du spectacle The Phantom of the Opera English ! Ce nâĂ©tait pas la premiĂšre fois que le Chameau assistait Ă une comĂ©die musicale en Anglais, nous avions vu Cinderella lâannĂ©e derniĂšre. AprĂšs le spectacle, jâai achetĂ© le CD pour pouvoir lâĂ©couter en voiture. Nous nous amusons Ă traduire certains passages, comme celui-ci que le Chameau aime particuliĂšrement le bal masquĂ© interrompu par lâapparition du fantĂŽme. Aucun extrait officiel de lâĂ©dition actuelle du spectacle nâest disponible sur le net, je vous affiche celui du film de 2004. Masquerade / Why so silent ? The Phantom of the Opera LâAnge de la Musique Le casting du spectacle nâĂ©tait pas celui du trailer, Christine DaaĂ© Ă©tait interprĂ©tĂ©e par la belle Eva Tavares, Raoul de Chagny par Jordan Craig et le FantĂŽme par Derrick Davis. Et quel fantĂŽme il fait ! Si dans le livre il est Ă©vident que lâĂ©lu ne peut ĂȘtre que le Vicomte de Chagny, il en est tout autre dans le spectacle. Nous avons Ă©tĂ© conquises par la voix, lâĂ©lĂ©gance et le charisme de cet artiste. Ă nâen pas douter, lâAnge de la musique câest bien lui ! Je vous laisse lâĂ©couter sur lâun des titres phares du spectacle The Music of the Night ». Meet Derrick Davis, The Phantom of the Opera
Accueil > Art > CinĂ©ma > Projection sur grand Ă©cran Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra ⊠ou les mystĂšres de lâOpĂ©ra Garnier Beaucoup de mystĂšres entourent Ă la fois lâendroit mythique quâest lâOpĂ©ra Garnier, Ă ce personnage lĂ©gendaire qui aurait hantĂ© ce lieu. Magie exceptionnelle de cet OpĂ©ra qui associe ses arcanes et ses mystĂšres au film dâArthur Lubin, Phantom of the Opera », adaptĂ© du roman Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra » de Gaston Leroux. Ou comment un patrimoine inestimable, lâOpĂ©ra de Paris, conçu par lâarchitecte Jean Louis Charles Garnier, nĂ© le 6 novembre 1825 et mort le 3 aoĂ»t 1898, donnera naissance Ă cette belle histoire romantique, fantastique et horrifique. Projection sur grand Ă©cran Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, film rĂ©alisĂ© par Arthur Lubin en 1943 â Titre original Phantom of The OpĂ©ra ». Oscar des meilleurs dĂ©cors â Oscar de la photographie en couleur. De lâOpĂ©ra Garnier au film Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra » Charles Garnier â architecte de lâOpĂ©ra National de Paris OpĂ©ra Garnier LâOpĂ©ra Garnier, ou palais Garnier, est un théùtre national qui a la vocation dâĂȘtre une acadĂ©mie de musique, de chorĂ©graphie et de poĂ©sie lyrique; il est un Ă©lĂ©ment majeur du patrimoine du 9Ă©me arrondissement de Paris et de la capitale. Il est situĂ© place de lâOpĂ©ra, Ă lâextrĂ©mitĂ© nord de lâavenue de lâOpĂ©ra et au carrefour de nombreuses voies. Cet opĂ©ra a Ă©tĂ© appelĂ© opĂ©ra de Paris » jusquâen 1989, date Ă laquelle lâouverture de lâopĂ©ra Bastille, Ă©galement opĂ©ra de Paris, a influĂ© sur son appellation. On le dĂ©signe dĂ©sormais par le seul nom de son architecte OpĂ©ra Garnier » ou Palais Garnier ». Les deux opĂ©ras sont aujourdâhui regroupĂ©s au sein de lâĂ©tablissement public Ă caractĂšre industriel et commercial OpĂ©ra national de Paris », institution publique française dont la mission est de mettre en Ćuvre la reprĂ©sentation de spectacles lyriques ou de ballet, de haute qualitĂ© artistique. LâopĂ©ra Garnier est classĂ© monument historique depuis le 16 octobre 1923. Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra au cinĂ©ma Plusieurs adaptions cinĂ©matographiques du roman de Gaston Leroux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. Il y eu dâabord celle de 1925 avec lâinoubliable Lon Chaney, lâhomme aux milles visages , celle de 1943 dont je vais parler, il existe Ă©galement une version de 1962 de Terence Fischer et lâune en 2004 plus prĂšs de nous, rĂ©alisĂ© par JoĂ«l Schumacher. Une comĂ©die musicale Ă Londres et Ă Broadway depuis 1986 a attirĂ© Ă©galement plusieurs millions de spectateurs. Phantom of the Opera » de Arthur Lubin â Sortie du film 1943 Si jâai choisi Phantom of the Opera », film amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Arthur Lubin version de 1943, câest parce que il a la particularitĂ© dâutiliser lâOpĂ©ra de Paris comme lieu de la dramaturgie enfin disons plutĂŽt que ce ne sont que des dĂ©cors de lâOpĂ©ra et quâils ont tous Ă©tĂ© entiĂšrement fabriquĂ© Ă Hollywood Ă lâĂ©poque pour la version de 1925, Ă la diffĂ©rence du film britannique de Terence Fischer sorti en 1962, dont lâintrigue et les scĂšnes dâopĂ©ra ont Ă©tĂ© filmĂ©es au Royal House de Covent Garden. A cette Ă©poque le Studio Universal Mixture Ă©tait au firmament de ces histoires fantastiques et de crĂ©atures malĂ©fiquesâŠde » Dracula » à » La Momie » en passant par Frankenstein , avec les cĂ©lĂ©brissimes acteurs de genre de lâĂ©poque Bela Lugosi, Lon Chaney ou Boris Karloff. Mais au delĂ du film, jâai voulu porter un double regard photographique, si lâon peut dire cela ainsi, sur la beautĂ© architecturale et lâenvoĂ»tement que procurent lâOpĂ©ra Garnier, aux mystĂšres quâentourent la lĂ©gende du FantĂŽme de lâOpĂ©ra. Palais Garnier â OpĂ©ra National de Paris Lâintrigante histoire du FantĂŽme de lâOpĂ©ra Garnier Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra a t-il vraiment existĂ© ? Les origines, de lâhistoire au mythe Ă la fin du XIXe siĂšcle, des drames inexpliquĂ©s touchent lâOpĂ©ra Garnier. Les ballerines parlent dâun fantĂŽme au visage dĂ©figurĂ©. Tout dĂ©bute le 28 octobre 1873. Ernest, un jeune pianiste prometteur, est en train de composer une Ćuvre pour orgue en solo au conservatoire de musique de la rue Le Peletier, dans le IXe arrondissement de Paris, quand un incendie sây dĂ©clare. Le bĂątiment est entiĂšrement dĂ©truit et de nombreuses victimes sont Ă dĂ©plorer. Parmi elles, la fiancĂ©e dâErnest, une jeune ballerine avec laquelle il devait se marier dans les mois suivants. Lui en ressort vivant, mais complĂštement dĂ©figurĂ© par les flammes. Cependant enregistrĂ© comme dĂ©cĂ©dĂ© par les autoritĂ©s, on dit quâil se serait rĂ©fugiĂ© dans les souterrains de lâOpĂ©ra Garnier, en pleine construction Ă cette Ă©poque. Inconsolable, il aurait alors entrepris dâachever lâĆuvre de sa vie, celle quâil avait composĂ©e pour la marche nuptiale de son mariage. PhĂ©nomĂšnes Ă©tranges de lâOpĂ©ra Garnier La Loge N°5 de lâopĂ©ra Garnier Quelques annĂ©es plus tard, des machinistes et des danseurs commencent Ă parler dâapparitions dans les sous-sols et les coulisses du palais. Ils disent avoir vu rĂŽder un homme au visage atroce. Personne nây croit, jusquâĂ ce quâune sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements Ă©tranges viennent perturber la vie de lâOpĂ©ra Garnier. Le 20 mai 1896, en pleine reprĂ©sentation de Helle dâAlphonse Duvernoy, un contre-poids se dĂ©tachait, faisant osciller le grand lustre, et heurta alors une spectatrice en la tuant sur le coup. Elle Ă©tait assise Ă la place numĂ©ro 13. Un dĂ©tail que personne ne relĂšve sur le moment, mais qui trouvera Ă©cho peu aprĂšs, lorsquâun petit rat de lâopĂ©ra chute du haut dâune galerie sur le grand escalier elle finit sa course sur la treiziĂšme marche⊠De plus, quelle est la mystĂ©rieuse personne qui se prĂ©sente sous le nom de FantĂŽme de lâOpĂ©ra » et qui rĂ©serve Ă chaque reprĂ©sentation la fameuse loge N°5 ? A ce jour, nous ne connaissons toujours pas la rĂ©ponse ! Cette mĂȘme personne fera dâailleurs chanter les directeurs successifs du Palais Garnier, en les menaçant de prĂ©cipiter Ă nouveau le lustre de salle sur les spectateurs sâils ne lui donnaient pas 20 000 francs par mois. La malĂ©diction Un peu plus tard, un machiniste est retrouvĂ© pendu dans les souterrains de lâOpĂ©ra Garnier. On pourrait croire au suicide, mais il nây a aucune corde. Tous les Ă©lĂ©ments sont rĂ©unis pour conclure Ă un assassinat les marques, la suffocation, mais lâarme du crime a, elle, disparue. Les autoritĂ©s sont perdues. Qui a tuĂ© le machiniste ? Personne nâa rien vu. Plus Ă©trange encore, une jeune chanteuse soprano du nom de Kristina Nilsson se met Ă raconter que la nuit, une voix mĂ©lodieuse lâappelle. Elle entend son nom et cela lui suffit pour inspirer son chant. Elle le surnomme lâAnge de la musique » et affirme lâavoir aperçu plusieurs fois dans sa loge, le dĂ©crivant comme un homme au visage cachĂ© par un masque, vĂȘtu dâune cape noire. Ses propos ne seront jamais vĂ©rifiĂ©s, mais plusieurs danseurs dĂ©cideront par la suite de placer un fer-Ă -cheval au-dessus de lâentrĂ©e de lâaile de la scĂšne Ă droite, pour se protĂ©ger du fantĂŽme. 1Ăšre de couverture du roman de Gaston Leroux De ces drames historiques et inexpliquĂ©s, Gaston Leroux, Ă©crivain français, nĂ© le 6 mai 1868 Ă Paris et mort le 15 avril 1927 Ă Nice, en sortira un roman Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, paru en 1910. Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, le pitch du film en rĂ©sumĂ© Erique Claudin lâexcellent Claude Rains vient dâĂȘtre licenciĂ© de son emploi de premier violon de lOpĂ©ra de Paris. Cette situation lâaffecte beaucoup car elle va lâempĂȘcher de continuer Ă payer les leçons de chant de Christine Dubois Susanna Foster, la doublure de la diva Biancarolli, dont il est secrĂštement amoureux. En tuant un Ă©diteur de musique qui refuse dâacheter ses partitions, Erique Claudin se fait dĂ©figurer par une cuvette dâacide. Se cachant dans les sous-sols de lâOpĂ©ra, il dĂ©cide dâenlever Christine en pleine reprĂ©sentation. Celle-ci devait interprĂ©ter un rĂŽle trĂšs prestigieux. Un jeune ami de la belle dĂ©couvre quâun passage mĂšne, par les Ă©gouts, aux anciennes caves de lâopĂ©ra, dĂ©saffectĂ©es, et quâune vengeance implacable sây trame⊠Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, chapitre 1 Lâart lyrique et le Palais Garnier au cĆur de la dramaturgie Des les premiĂšres images, le technicolor claque sur lâimmense rideau rouge du théùtre, et le travelling nous promĂšne, voltigeant de lâimposant lustre central, des somptueux dĂ©cors dorĂ©s jusquâaux loges flamboyantes⊠On est Ă lâOpĂ©ra de Paris, et ce nâest pas le moindre atout du film. Câest Ă©galement un des premiers films fantastiques Ă bĂ©nĂ©ficier du procĂ©dĂ© Technicolor, et cela se voit sur chaque plan Oscar de la Photographie en couleurs en 1944. Et pour bien confirmer la teneur de mon propos, l ouverture se fait sur la magnifique scĂšne du théùtre par une reprĂ©sentation dâopĂ©ra. Il sâagit de lâOpĂ©ra comique romantique Martha de Friedrich von Flotow 1847 en version française. Eddy Nelson dans le rĂŽle dâAnatole Garron chantant lâaria de Plunkett, le cĂ©lĂšbre hymne Ă la biĂšre. Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra et sa musique protagoniste Ă part entiĂšre Affiche du film Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra version 1943 â Arthur Lubin Phantom of the Opera » La partition du film a Ă©tĂ© Ă©crite par le Directeur musical Edward Ward compositeur et acteur, nĂ© le 3 avril 1900 Ă Saint-Louis dans le Missouri et mort le 26 septembre 1971 Ă Hollywood et pour les sĂ©quences dâopĂ©ra, Ward a adaptĂ© la musique de la Symphonie n° 4 de TchaĂŻkovski ainsi que des thĂšmes de Chopin. Il a Ă©galement composĂ© un thĂšme original, Lullaby of the Bells, qui est prĂ©sentĂ© dans le film comme le concerto pour piano du FantĂŽme . La musique Ă©tant trĂšs importante et dominant la rĂ©alisation du film, on assiste Ă une scĂšne superbement filmĂ©e, ou Susanna Foster Christine Dubois dans le rĂŽle nous Ă©merveille, avec un opĂ©ra inconnu du rĂ©pertoire, Amour et Gloire, inspirĂ© par la Polonaise militaire de FrĂ©dĂ©ric Chopin, puis la Valse en do diĂšse mineur opus 64 n°2, et enfin pour le duo avec Eddy Nelson, le Nocturne en mi bĂ©mol majeur. A la diffĂ©rence du public de 1925, qui eut droit aux musiciens du théùtre local, celui de 1943 put bĂ©nĂ©ficier dâune partition composĂ©e et adaptĂ©e par Edward Ward. Son trait de gĂ©nie fut de faire appel au rĂ©pertoire de la grande musique classique en la transposant dans un registre musical par une orchestration de son cru. A cause de la guerre, il Ă©tait difficile dâobtenir les droits sur la musique et lâinterprĂ©tation des grandes Ćuvres lyriques. Les producteurs dĂ©cidĂšrent, Ă lâexception de Martha de von Flotow, de crĂ©er des opĂ©ras Ă partir dâĆuvres symphoniques du domaine public. Quant au concerto du fantĂŽme, il est inspirĂ© dâune berceuse française qui semble curieusement plus gaĂ©lique que gauloise, faisant plus penser Ă une danse traditionnelle irlandaise. Le film ne se dĂ©parie pas de son ambition lyrique mĂȘme modeste en choisissant comme interprĂštes principaux des chanteurs professionnels, Susanna Foster, malgrĂ© son jeune Ăąge, 19 ans, Ă©tant dĂ©jĂ une chanteuse confirmĂ©e et Nelson Eddy, dans le rĂŽle dâAnatole Garron, un baryton rĂ©putĂ©. Un troisiĂšme Ă©pisode lyrique nous sera proposĂ© Ă la fin avec une Ćuvre de synthĂšse, Le Prince masquĂ© du Caucasus, Ă©laborĂ© par Ward Ă partir de la 4Ăšme symphonie de TchaĂŻkovski. Comme prĂ©cisĂ© la musique jouera un grand rĂŽle dans le succĂšs du film, et les interprĂštes Nelson Eddy et Susanna Foster nous enchanteront par le vibrato de leurs voix. Susanna Foster â Eddy Nelson â Film Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra Tout cela avec en contrepoint, depuis les dessous de lâOpĂ©ra, notre fantĂŽme qui entend sa musique, assistant au triomphe de sa protĂ©gĂ©e et qui de sa demeure hantĂ©e va rĂ©pandre lâeffroi et la terreur dans lâOpĂ©ra. Cette adaptation de 1943 dĂ©note par son ambiance, lâatmosphĂšre gothique de ces catacombes avec ces passages secrets qui nous mĂšneront dans les trĂ©fonds et souterrains de lâOpĂ©ra oĂč le FantĂŽme trouvera refuge. Les dĂ©cors, la musique, lâart lyrique prendront le pas dans cette version sur la peur, et nous nây sommes pas insensibles. A ce titre, cette adaptation, est Ă mon avis, celle qui a le mieux retranscris lâinspiration profonde du roman de Leroux et son essence. Car si Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra est un conte du siĂšcle dernier au sombre romantisme, son attrait particulier pour le public actuel entre autres, est quâil nous incite Ă quitter notre sociĂ©tĂ© numĂ©risĂ©e, technologique et vivement Ă©clairĂ©e, pour un univers obscur, de lumiĂšres tamisĂ©es, de mystĂšres, de mysticisme et dâenvoĂ»tement. Il faut savoir que Gaston Leroux connaissant deux directeurs de lâOpĂ©ra, a puisĂ© la source de son inspiration et lâintrigue de son roman dans le Palais Garnier et dans lâart lyrique, et câest ce qui fait toute la particularitĂ© et la force de son Ćuvre. Cet imaginaire de lâOpĂ©ra est de lâordre du mythe; Ă la place du monde extĂ©rieur, il prĂ©sente Ă son public le spectacle de la rĂ©alisation de ses rĂȘves de bonheur et de gloire et surtout dâamour, et Ă ce titre nous fascine. En mobilisant lâensemble des arts visuels, architecture, peinture, sculpture, arts appliquĂ©s, lâOpĂ©ra place le spectateur hors du monde ordinaire, nous transporte par sa vision dans un rĂȘve Ă©veillĂ©, et nous rĂ©vĂšle un monde fantasmagorique. Arthur Lubin a fait le choix de mettre les passages musicaux sur le devant de la scĂšne, au dĂ©triment de lâintrigue et de la peur. CâĂ©tait aussi une volontĂ© des Studios de crĂ©er un film basĂ© Ă la fois sur la comĂ©die musicale et lâhorreur. Et mĂȘme si les sĂ©ances tests ne furent pas concluantes, le film eu par la suite beaucoup de succĂšs, conquis le public et au final obtint une totale rĂ©ussite, rapportant beaucoup dâargent. Claude Rains dans le rĂŽle du FantĂŽme de lâOpĂ©ra â version 1943 LâinterprĂ©tation de Claude Rains, est aussi un Ă©lĂ©ment qui fera la rĂ©ussite du film, dans un rĂŽle difficile, ou lâacteur demandera un maquillage pas trop effrayant, qui aurait Ă©tĂ© un handicap pour la suite de sa carriĂšre. Les quelques moments de fantaisie et dâhumour parsemĂ©s dans le film y contribuĂšrent aussi. Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, chapitre 2 Terreur a lâOpĂ©ra ou les mystĂšres du Palais Garnier Dans la seconde partie du film, aprĂšs quâ Erique Claudin se soit fait vitriolĂ© et dĂ©figurĂ© le visage lors dâune dispute avec un Ă©diteur de musique, lui reprochant le vol de son Ćuvre, on assiste Ă toute une sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements tragiques dont lâassassinat de la cantatrice et de sa servante, la pendaison dâun machiniste et la chute au milieu de la salle de lâimmense lustre central, et disons le tout de suite, Ă©vĂ©nements sortis tout droit de lâimagination fertile de notre journaliste-Ă©crivain Gaston Leroux, tous repris dans le filmâŠmais il faut bien un peu de suspense pour un film oĂč un roman fantastique. Et lĂ commence une partie des mystĂšres qui va alimenter les lĂ©gendes du Palais Garnier⊠ainsi que la genĂšse du roman de Gaston Leroux. On nâ en relĂšvera deux qui sont les plus importantes, en invitant les passionnĂ©s du film et du Palais Garnier Ă se procurer lâouvrage de GĂ©rard Fontaine, du titre Ă©ponyme, merveilleusement illustrĂ© et documentĂ©, et qui mâaura servi Ă enrichir cette critique. La chute du lustre de lâOpĂ©ra Garnier En prĂ©ambule, jâai parlĂ© de ces phĂ©nomĂšnes Ă©tranges qui se sont rĂ©ellement dĂ©roulĂ©s en mai 1896 dans la grande salle, avec la chute du lustre, ce qui en soit avait beaucoup alimentĂ© les journaux de lâĂ©poque⊠Le Matin, Le Gaulois, Le Figaro et autres consorts, avec diffĂ©rentes fortunes ! La chute du Lustre de lâOpera Garnier Paris dans le ProgrĂšs Illustre â Mai 1896 Mais comme nous le prĂ©cise GĂ©rard Fontaine dans son livre, le lustre du Palais Garnier ne sâest jamais Ă©crasĂ© sur le public. Nous passerons sur les multiples contradictions de Gaston Leroux sur ce fait et ses invraisemblances, littĂ©rature lyrique oblige, pour ne retenir que le fait divers de lâĂ©poque, qui eut bien lieu au Palais Garnier, et que la commission dâenquĂȘte Ă©tablira in fine, fut que câest le contrepoids du rĂ©flecteur qui cĂ©da et qui causa lâaccident mortel⊠sur la pauvre Mme Chaumeuil qui assistait pour la premiĂšre fois Ă une reprĂ©sentation. Le fauteuil 13 Ă©tant une pure coĂŻncidence ?! La loge N°5 Comme le prĂ©cise GĂ©rard Fontaine dans son livre, la loge N°5 est la base opĂ©rationnelle du fantĂŽme, et bien entendu elle existe bien⊠elle a mĂȘme sa plaque gravĂ©e Ă lâOpĂ©ra. Pourquoi la loge N°5, et non pas la 1 ou la 3, et bien tout simplement parce que celles ci Ă©taient rĂ©servĂ©es au Chef de lâĂtat et Ă sa suite. Dans cette loge N°5, qui Ă©tait Ă©galement affectĂ© aux directeurs, tout est luxe dans le confort, portes dâacajou, damas de soie, fauteuils capitonnĂ©s de velours, tout Ă dominante rouge et un petit salon a lâarriĂšre ou le FantĂŽme peut se prĂ©lasser ! Dâimposantes colonnes faites de fine pierre dâĂ©chaillon encadrent les loges 3 et 5. Mais câest bien de cette loge N°5 e lâOpĂ©ra Garnier que partirons les fameuses voix sĂ©pulcrales qui feront frĂ©mir les directeurs ou les occupants, et qui entrera dans la lĂ©gende. Gaston Leroux parle de colonnes creuses, la place pour deux hommes⊠et dâun dispositif pour accĂ©der au passage secret⊠Ne vous fiez pas Ă lâexplication que donne Gaston Leroux Ă la fin de son roman, et qui nâest quâune vraie-fausse confidence, que notre auteur a distillĂ© dans son Ćuvre. Il nây a pas plus de cadavres de FĂ©dĂ©rĂ©s dans les caves, que de passage secret dans cette colonne. Et comme pour la chute du lustre, la loge N°5 ou encore le mystĂšre du lac, il faut se dire, que la source dâinspiration et lâoriginalitĂ© de lâintrigue du roman de Gaston Leroux, se rĂ©sume en un mot Le Palais Garnier et lâArt lyrique, que lâon redĂ©couvrira sans cesse et avec tant dâĂ©merveillement. A ce titre, le gĂ©nie de Leroux, rĂ©sidera dans la vraisemblance de ses pires invraisemblances, et le parti quâaura su tirer lâĂ©crivain sur un Ă©difice qui Ă©tait en avance sur son temps de plusieurs dĂ©cennies et qui comme le FantĂŽme de lâOpĂ©ra restera Ă©ternel et intemporel. Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, chapitre 3 et dernier acte Dans le film, tout est bien qui finit bien⊠si lâon peut dire. Notre cantatrice sera sauvĂ©e par ses prĂ©tendants, toujours amourachĂ©s, le fantĂŽme pĂ©rira prĂ©s de sa belle sous lâeffondrement de son repaire, et au final ni Anatole, ni Raoul partiront avec la belle Christine, qui choisira la gloire et son public Ă lâamour⊠Dernier mystĂšre en date dans le quartier de lâOpĂ©ra Garnier Une vĂ©ritable malĂ©diction, semble frapper Ă nouveau Paris. En effet, alors que la comĂ©die musicale tirĂ©e de lâhistoire devait arriver pour la premiĂšre fois dans la capitale française en octobre 2016, au Théùtre Mogador, trente ans jour pour jour aprĂšs sa premiĂšre au Her Majestyâs Theatre de Londres, voilĂ quâun incendie se dĂ©clare dans les sous-sols du théùtre le 25 septembre 2016, ravageant une partie de la scĂšne, les dĂ©cors et quelques-uns des costumes somptueux du spectacle. Lâorigine du sinistre reste encore indĂ©terminĂ©e Ă lâheure actuelle. De lĂ Ă dire quâil sâagit dâun autre des mauvais tours du vrai fantĂŽme de lâopĂ©ra, il nây a quâun pas⊠Alors Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, LĂ©gende ou RĂ©alitĂ©, peu ĂȘtre un peu des deux⊠je vous laisse dĂ©cider. Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra, un remake du film en 2023 Et comme cette tragĂ©die romantique est intemporelle, le nouveau remake du FantĂŽme de lâOpĂ©ra, produit par Universal est annoncĂ© pour 2023. Du roman de Gaston Leroux jusquâĂ lâopĂ©ra, en passant par les multiples adaptations cinĂ©matographiques menant jusquâau film de Joel Schumacher en 2004, Le FantĂŽme de lâOpĂ©ra sâest inscrit comme un monument du fantastique, thriller et musical qui a marquĂ© Ă jamais la fiction. Si bien que les artistes du 20e siĂšcle nâont eu de cesse dâen adapter lâhistoire sous divers formats. Et il semblerait que le 21e nây Ă©chappera pas non plus. Le film serait une modernisation de la lĂ©gende du FantĂŽme de lâOpĂ©ra, en lâamenant dans La Nouvelle-OrlĂ©ans contemporaine.
Mogador accueillera le chef d'oeuvre d'Andrew Lloyd Webber, "Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra", Ă partir d'octobre 2016 / AFP/Archives Créée en 1986 Ă Broadway, la comĂ©die musicale "Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra", d'aprĂšs le roman de Gaston Leroux, va fĂȘter ses trente ans de succĂšs Ă Paris oĂč elle sera Ă l'affiche pour la premiĂšre fois Ă partir d'octobre, a annoncĂ© mardi Ă l'AFP Stage "Cabaret", "Le Roi Lion", "Sister Act", "La Belle et La BĂȘte", "Le Bal des Vampires" et actuellement "Cats", Mogador accueillera le chef d'oeuvre d'Andrew Lloyd Webber, l'une des plus cĂ©lĂšbres comĂ©dies musicales. RĂ©compensĂ©e Ă de multiples reprises, elle a Ă©tĂ© jouĂ©e devant plus de 140 millions de spectateurs, en 13 langues et dans 30 pays, mais pas encore en de Mogador, haut lieu parisien de la comĂ©die musicale, Stage Entertainment prĂ©sentera une nouvelle production, entiĂšrement en français, du "FantĂŽme de l'OpĂ©ra" dans une mise en scĂšne de Harold Prince, laurĂ©at de 21 Tony Awards, et chorĂ©graphiĂ©e par Gillian fantastique et sentimental publiĂ© en 1910, "Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra" a Ă©tĂ© adaptĂ© de nombreuses fois au cinĂ©ma, Ă la tĂ©lĂ©vision, au théùtre et mĂȘme Ă la radio. L'histoire se dĂ©roule en 1881, dans le Paris mythique de la Belle dans les souterrains de l'OpĂ©ra, un homme au visage difforme, dissimulĂ© sous un masque, tombe Ă©perdument amoureux de la ballerine Christine DaaĂ© qui, grĂące Ă son aide, deviendra une Etoile. Le coeur de la jeune femme est malheureusement promis au Vicomte Raoul de 1980, le chorĂ©graphe Roland Petit a prĂ©sentĂ© Ă Paris "Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra" en ballet, sur des musiques de Marcel Ă l'affiche de Mogador, "Cats" qui a dĂ©jĂ rĂ©uni plus de spectateurs depuis octobre, selon Stage Etertainment, est prolongĂ©e jusqu'au 3 juillet.
comedie musicale fantome de l opera